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欧洲ICT行业的前景-研究论文
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更新于2023-05-29
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我们介绍了ICT行业发展的主要趋势。 它的动力,加上Ics不断的技术进步,加上诸如网络效应和沉没成本之类的“非凸性”,可能会导致熊彼特马克I或熊彼特Mark II竞争制度。 这意味着在某些细分市场中,市场将更具竞争力(Mark I),而在另一些细分市场中,它将更具垄断性(Mark II)。 但是一个关键趋势也是所谓的“融合”。 数字化使集成不同的通信,信息处理以及娱乐系统和设备具有成本效益。 因此,熊彼特马克II在以软件生产为主的核心领域发展,而熊彼特马克I则建立在外围。 在这种情况下,欧洲ICT行业可能会陷入两股力量之间:亚洲国家的成本优势以及美国行业的创造力和活力。 解决这一非常困难的局面的方法是为恢复信息通信技术的一个关键子领域(软件生产)创造条件。 为此,欧洲可以依靠其合作和知识共享的传统以及一系列显示出能够促进区域间合作的能力的机构。 通过专注于雄心勃勃的项目,在嵌入式系统和家庭网络中进行开源软件生产,欧洲可以实现以下目标:免费获取必不可少的设施,刺激竞争,帮助实现里斯本目标以及恢复欧洲在ICT方面的竞争力。
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Electronic copy available at: http://ssrn.com/abstract=1301530
Godefroy Dang
Nguyen
1
Christian Gen-
thon
2
Les perspectives du secteur des
TIC en Europe.
RÉSUMÉ.
Nous analysons ici les principales caractéristiques de l'évolution du secteur des
TIC. Sa dynamique repose sur le progrès continu du secteur des composants, liée
à des « non-convexités » dues aux effets de réseaux et aux coûts irrécupérables.
Elle peut conduire à des régimes concurrenciels de type Schumpeter Mark I ou
Schumpeter Mark II. C'est-à-dire que dans certains sous-secteurs, la structure du
marché sera plutôt concurrentiel (Mark I) et dans d'autre plutôt monopolistique
(Mark II). Mais un autre facteur déterminant est la « convergence ». La numéri-
sation rend compétitive l'intégration de plusieurs systèmes ou objets de traitement
de l'information, de communication ou de loisir sur un même support. Ce qui a
comme conséquence que Schumpeter Mark II se développe au coeur, où la pro-
duction logicielle domine, et Schumpeter Mark I à la périphérie de l'industrie.
Dans ce contexte, l'industrie européenne est potentiellement prise entre deux
forces : l'avantage-coût des pays asiatiques et l'inventivité et le dynamisme de
l'industrie étasunienne. Pour sortir de cette situation difficile, il faut créer en Eu-
rope les conditions permettant de restaurer une dynamique d'accumulation de sa-
voir dans un sous-secteur clef des TIC, la production logicielle. Pour cela, l'Eu-
rope peut s'appuyer sur sa tradition de coopération et de partage de connais-
sances, et sur des institutions qui ont montré leur capacité à stimuler des coopé-
rations inter-régionales. En se focalisant sur un programme ambitieux de pro-
duction de logiciel libre dans les systèmes embarqués et les réseaux domestiques,
l'Europe peut atteindre plusieurs objectifs : permettre le libre accès à une res-
source essentielle, stimuler la concurrence, faciliter la réalisation des objectifs de
Lisbonne, et restaurer la compétitivité européenne dans les TIC.
MOTS CLEFS : TIC, POLITIQUE INDUSTRIELLE, RÉGIMES DE CONCURRENCE, SOCIÉTÉ DE LA
CONNAISSANCE, LOGICIEL LIBRE.
ABSTRACT.
We present the main trends of evolution of the ICT sector. Its dynamics, supported by
a constant technical progress in Ics, compounded with “non convexities” such as net-
work effects and high sunk costs, may either lead to a Schumpeter Mark I or Schum-
peter Mark II competition regime. This means that in some segments, the market will
be more competitive (Mark I), while in other it will be more monopolistic (Mark II).
But a key trend is also the so called “convergence”. Digitization makes it cost effec-
tive to integrate different communications, information processing and entertainment
systems and devices. Hence, Schumpeter Mark II grows at the core where software
production dominates, while Schumpeter Mark I is established at the periphery.
In this context, the European ICT industry is potentially smashed between two forces:
the cost advantages of Asian countries and the inventiveness and dynamism of the US
industry. The way out of this very difficult situation is to create the conditions of
restoring knowledge accumulation in a key sub-sector of ICT, software production. To
do this, Europe can rely on its tradition of cooperation and knowledge sharing and on
a set of institutions that have shown their ability to stimulate inter-regional coopera-
tion. By concentrating on an ambitious project of open source software production in
embarked systems and domestic networks, Europe could reach several objectives: to
make freely accessible an essential facility, to stimulate competition, to help reaching
the Lisbon objectives and to restore the European competitiveness in ICT.
KEYWORDS: ICT, INDUSTRIAL POLICY, COMPETITION REGIMES, KNOWLEDGE BASED SOCIETY, OPEN
SOURCE.
Môle Armoricain de Recherche sur la Société de l’Information et les Usages d’INternet.
http://www.marsouin.org
1 : Get-ENST Bretagne-
M@rsouin.
2 : Université Pierre Mendès-
France
Godefroy.DangNguyen@enst-bre-
tagne.fr
Christian.Genthon@upmf-gre-
noble.fr
http://www.marsouin.org
http://www.upmf-grenoble.fr
CAHIER DE RECHERCHE.
Avril 2006 - Numéro 4-2006

Electronic copy available at: http://ssrn.com/abstract=1301530
INTRODUCTION.
Le secteur des TIC (Technologies de l’Informa-
tion et de la Communication) est en plein boule-
versement, porté non seulement par le progrès
technique, mais aussi par la diffusion de nou-
veaux biens et services (mobiles, Internet,
DVD) et par des mutations profondes dans la ré-
partition de l’emploi, avec l’arrivée des nou-
veaux pays producteurs: Corée, Chine, Inde. De
plus, l’émergence puis l’éclatement de la «bulle
Internet» a eu d’autres répercussions que finan-
cières : nombreuses créations puis disparition
brutale d’emplois, nouvelles pratiques d’achat
liées au commerce électronique, forte intégra-
tion des acteurs au sein de chaînes de valeur dé-
diées à la satisfaction du client final, apparition
du « dégroupage » et de la « voix sur IP » qui
menacent le « bon vieux téléphone », etc.
Dans ce paysage en profonde mutation, l’indus-
trie européenne des TIC est souvent présentée
comme un peu «à la traîne» : pas assez dyna-
mique et innovante par rapport aux entreprises
américaines, pas assez compétitive en coût par
rapport aux pays émergents. Le but de cette
communication est de nuancer cette vision un
peu pessimiste, tout en donnant quelques pistes
pour construire une véritable politique euro-
péenne. Pour cela nous décrivons d’abord la dy-
namique complexe du secteur (Section I), puis
nous esquissons un schéma original de politique
industrielle tenant compte des forces et des fai-
blesses des entreprises européennes (II).
UN SECTEUR EN PLEINE
ÉVOLUTION.
Il importe avant tout de définir le périmètre des
TIC envisagé dans cette communication. En
règle générale, on admet qu’elles englobent
l’ensemble des activités manufacturières et de
services qui utilisent des circuits intégrés ou des
composants électroniques pour les communica-
tions ou le traitement de l’information. Mais
cette définition n’épuise pas le sujet. Par
exemple, l’instrumentation médicale (fabrica-
tion de scanners, appareils d’IRM, de radiogra-
phie ou d’échographie) recourt largement à l’u-
sage des circuits intégrés. Fait-elle pour autant
partie de l’électronique ? On estime que dans
une voiture il y avait, en 2001, 1 700 $ d’élect-
ronique embarquée. Pour caractériser ce phéno-
mène de large diffusion, J.P. Dauvin, « Chief
Economist » chez ST Microelectronics parle de
« pervasion du silicium »
1
.
Ainsi, alors qu’on estime le marché des semi-
conducteurs à 200 milliards de dollars et 3 mil-
lions d’emplois, les systèmes électroniques au
sens strict incorporant des composants re-
présentent 1 000 milliards de dollars et 18 mil-
lions d’emplois, tandis que l’ensemble des ser-
vices liés à l’électronique a un chiffre d’affaires
de 5 000 milliard de dollars et emploie 100 mil-
lions de personnes. Il y a donc un très fort effet
de levier dans la production de semi-conduc-
teurs, qui permet le développement d’activités
nombreuses. Cependant cette production est de
plus en plus déconnectée de la conception de
systèmes et de services : les composants de-
viennent « standardisés », perçus comme des
« commodités » c’est à dire des matières pre-
mières achetées en bloc par les utilisateurs.
C’est pour cela que bon nombre d’entreprises de
l’électronique ont fini par abandonner la produc-
tion de leurs propres composants. Ce n’est que
dans des domaines particuliers (les microproces-
seurs ou les cartes à puce…) que le composant
électronique retrouve sa place au cœur des sys-
tèmes. Dans ce cas une intégration ou tout au
moins une coordination étroite entre le fabricant
du composant clé et le concepteur de système
utilisant ledit composant, devient un élément es-
sentiel de la réussite du produit.
Un consensus existant au sein des pays de
l’OCDE définit le secteur manufacturier des
TIC en y incluant l’équipement informatique et
de bureau fondés sur l’électronique, les compo-
sants et tubes, les câbles, les appareils de récep-
tion et d’enregistrement radio et TV, les instru-
ments de mesure, de test, de navigation, l’équi-
pement industriel électronique. Le secteur des
1
J.P. Dauvin « Les semi-conducteurs » Repères La Dé-
couverte.
Môle Armoricain de Recherche sur la Société de l’Information et les Usages d’INternet.
htttp://www.marsouin.org
page 2

Electronic copy available at: http://ssrn.com/abstract=1301530
services des TIC englobe les services télécom-
munications et informatiques, la location de ma-
tériel informatique, la vente en gros d’équipe-
ment électrique et électronique. Le secteur des
TIC ainsi défini est doté de caractéristiques très
spécifiques :
• le progrès technique est rapide et prévi-
sible, fondé notamment sur la fameuse
«loi de Moore». À cet égard, les princi-
paux fabricants de composants sont
réunis dans un «club» appelé ITRS
2
, qui
réfléchit collectivement sur l’évolution
technologique. Le tableau suivant pré-
sente l’état récent de cette réflexion. On
en déduit que les industriels du secteur
ont une vision assez précise de leur futur
technologique. Pour autant, les risques
n’ont pas disparu, car les investissements
irréversibles sont colossaux. Construire
une usine pour fabriquer la nouvelle gé-
nération de mémoires coûte 2 à 3
milliards de dollars, et mettre au point
cette génération requiert un budget de R
& D de l’ordre de 1 milliard de dollars.
Chacun n’a pas la même appréciation de
ces risques,
• comme beaucoup d’activités écono-
miques, les TIC sont soumis à des fluc-
tuations conjoncturelles dont on a vu les
effets dramatiques au moment de l’éclo-
sion puis de l’éclatement de la bulle
Internet. Pour fixer les idées, le chiffre
d’affaires des fabricants de matériel de
télécommunications a été divisé par 2
entre 2000 et 2002, passant de 120 à 60
milliards de dollars
3
,
• les innovations sont de nature
«systémique». Cela signifie que lors-
qu’une innovation majeure apparaît,
c’est tout un contexte de marché qui se
met en place où les entreprises qui réus-
sissent ne sont pas forcément celles qui
sont les plus innovantes, mais celles qui
disposent des «actifs complémentaires»
2
International Technology Roadmap for Semiconductors
3
Groupement Professionnel de la Filière électronique et
Numérique (2004) : «Livre Bleu».
nécessaires à la réussite du nouveau pro-
duit. L’exemple le plus fameux est celui
de l’ordinateur personnel. Bien qu’Apple
ait toujours eu des machines plus perfor-
mantes et plus innovantes que le PC, ce-
lui-ci s’est imposé, pour deux raisons :
d’abord parce qu’il a été conçu par IBM,
à l’époque l’entreprise informatique la
plus puissante et la mieux introduite au-
près des clients les plus importants, les
grandes entreprises. L’autre raison du
succès des PC fut son «ouverture», qui
permettait l’imitation rapide par des
« clones » et la baisse des prix sub-
séquente, provenant notamment des pro-
ducteurs taiwanais et coréens. Parfois il
arrive que ce soient les institutions pu-
bliques qui créent ces «actifs complé-
mentaires» pour établir le succès de ces
systèmes. Ainsi les pays membres de
l’UE, dans un célèbre MoU
4
de 1987,
ont décidé de s’entendre pour geler des
fréquences hertziennes pour le téléphone
cellulaire fondé sur un standard adopté
en commun, le GSM
5
. Celui-ci fut le
plus grand succès de l’industrie euro-
péenne des TIC, alors que dans le même
temps les USA s’en remettaient à chaque
ville pour choisir librement son standard.
Du coup les constructeurs et opérateurs
américains se sont fait dépasser par leurs
homologues européens (Nokia et Voda-
fone notamment). Ceux-ci ont bénéficié
d’un coup de pouce institutionnel créant
un large marché unique (l’actif complé-
mentaire manquant) qui leur a permis
d’asseoir leur leadership,
• il y a et il y a toujours eu, dans les TIC,
une interaction entre la recherche pu-
blique et la recherche privée. Ceci n’est
d’ailleurs qu’une illustration d’un phéno-
mène beaucoup plus profond, celui de
l’interaction entre l’utilisateur et le pro-
ducteur. À titre d’exemple le rapport
Beffa paru en 2005 cite le cas des USA,
où le gouvernement finance directement
4
Memorandum of Understanding
5
Global System Mobile
Môle Armoricain de Recherche sur la Société de l’Information et les Usages d’INternet.
htttp://www.marsouin.org
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